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dimanche 23 février 2014

Nos étoiles contraires

J'ai fini le livre de John Green, Nos étoiles contraires (ou The fault in our stars, mais je l'ai lu en français car je suis terriblement lazy) hier soir.

Si vous n'en avez pas entendu parler, c'est en gros l'histoire de deux adolescents atteints du cancer, qui tombent amoureux l'un de l'autre. J'ai trouvé leur relation géniale, d'ailleurs. Certains trouvent carrément ça bizarre de lire ce genre d'histoire. Certains sont mes amis, même.

Pour ma part, je suis passée par deux états lorsque j'ai lu ce livre. Le premier c'est comme "des montagnes russes qui ne font que monter". Hazel et Augustus sont tellement tellement drôles, et piquants ! Mon humour préféré ! D'ailleurs, au début, je disais à qui voulait bien l'entendre "mais non, cette histoire n'est vraiment pas triste!".

Hazel et Augustus m'ont fait réfléchir. Notamment Augustus, qui a des réflexions incroyables. J'ai corné beaucoup de pages du livres contenant des citations que j'adore.La métaphore sur la cigarette, les réflexions sur l'oubli, les pages qu'il écrit à la toute fin sur Hazel... Le mec est incroyable, ou alors j'ai perdu toute objectivité.

Mon problème majeur, c'est que je suis tombée amoureuse d'Augustus. Pourtant, Green nous dit qu'il n'est pas important de savoir si c'est tiré d'une histoire vraie, ou si c'est juste une fiction... J'étais surprise d'apprendre qu'UIA est fictionnel, lui aussi ! Les passages cités sont si justes, j'avais déjà envie d'aller acheter UIA après avoir fini Nos étoiles contraires ! Et donc, moi, je tombe amoureuse d'Augustus. Terrible. Impossible de me dire que c'est une fiction, après ça ! J'ai "vécu" l'histoire en la lisant, vous savez.

Le deuxième état, c'est la fin du livre. Les vingt dernière minutes de lecture = que des pleurs. Moi qui croyais que les américains prévoyaient toujours des happy-end...!!!!!! Dans deux jours peut-être que je m'en remettrai, mais là... Je me demande POURQUOI ?, je trouve la vie injuste (coucou la dissociation réalité-fiction dans mon cerveau). J'ai envie de savoir comment va Hazel. Pour moi, c'était (trop) réel ! Désolée de paraître si peu raisonnable !

La seule solution que j'ai trouvé pour ne plus m'apitoyer sur cette histoire, c'est d'en commencer une autre. Parce que les questions sur la vie, la mort, la maladie, des jeunes malades en phase terminale... Non, décidément, ça me dépasse.

Même si leur histoire était merveilleuse, John Green, je ne te remercie pas, parce que je suis très triste et aussi parce que les "bons" moments (qu'est-ce qu'ils sont géniaux ! Balancer des oeufs sur la voiture de Monica, leur voyage à Amsterdam et tous les moments où ils apprennent à se connaître) étaient trop courts !

Si quelqu'un ici l'a lu, qu'en avez-vous pensé ?

À très vite :)

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